Les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) font, depuis quelques mois, un retour en force parmi les placements à la disposition des particuliers.
La « Pierre Papier », la valeur refuge qui monte.
Les SCPI ont pour objet l’acquisition et la gestion d’un patrimoine immobilier qu’elles cherchent à valoriser au profit des détenteurs de parts. Communément appellées « Pierre Papier », les SCPI permettent aux particuliers d’investir dans l’immobilier à travers de titres et non directement en achetant un bien.
D’où une certaine liberté par rapport à la traditionnelle propriété.
Ticket d’entrée considérablement réduit, mutualisations des risques d’impayés et de dépréciation, sécurité dans la perception de revenu, pas de soucis de gestion… et toujours la possibilité d’avoir recours à l’emprunt.
Il existe deux grandes Catégories de SCPI. Certaines investissent dans l’immobilier commercial, les autres dans l’habitation. Les unes proposent avant tout un rendement, les autres offrent des perspectives de défiscalisation et/ou de plus-value.
Après avoir été victimes de la crise immobilière au début des années 90 et de l’absence d’un marché secondaire efficace, les SCPI reviennent en force aujourd’hui. En témoigne, la collecte 2003 qui a atteint 824 millions d’euros, soit plus du double qu’en 2002. Plusieurs facteurs soutiennent leur développement.
La bonne santé du marché de l’immobilier d’abord. Les investisseurs veulent profiter des bonnes perspectives du marché sans prendre trop de risques et bénéficier de la faiblesse des taux d’intérêts..
Il y a ensuite le souci de diversification de son patrimoine. Après plusieurs années très difficiles sur les marchés actions, les investisseurs ont appris à mieux équilibrer leur placement.
Une autre motivation réside dans la recherche de rendement. Les placements financiers traditionnels servent des taux d’intérêt très bas ce qui pousse les épargnants à aller chercher ailleurs de la valeur.
Enfin, la concentration du secteur donne de nouvelles garanties aux investisseurs. Les sociétés de gestion, après la crise des années 90, veulent être plus à l’écoute des associés et une nouvelle législation encadre les échanges de parts depuis l’année dernière…
600 000 associés détiennent aujourd’hui des parts dans les 150 SCPI existantes.